Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
chellala
27 juillet 2020

Pourquoi il faut accepter que le camp français ait choisi Benjamin Stora pour témoigner de la guerre d'Algérie

 

On ne peut demander à Yves Courrières ou Bnejamin Stora d'être impartial mais ce qu'il faut reconnaître c'est la richesse anecdotique de leurs récits quant à la Mémoire Algérienne; seuls deux Moudjahed Notamment Saad Dahlab et Ahmed Benkhedda ont protégé la mémoire des martyrs  le fait est que  Emmanuel Macron avait en effet qualifié la colonisation de «crime contre l’humanité» lorsqu’il était candidat ; puis, comme président, il a ouvert la voie à une démarche pragmatique pour une écriture plus digne de l'Histoire d'Algérie et c'est pour ça qu'il a chargé le moins partial des Hitoriens français de rédiger ce Mémorial 

Benjamin Stora agé de  soixante-dix ans a vécu de son coté les mêmes évènements que moi: j'ai vu venir les premiers commissaires politique partager notre repas à la ferme, j'ai appris qu'ils passaient souvent le jour de la vente de nos agneaux, j'ai vu un berger du surnom de Baylé poursuivi et abattu par des soldats; une nuit au milieu des hurlements des chacal , une bergère est arrivée chez nous avec son troupeau car son père et son frère ont été arrêtés, leur ferme était une cache d'armes allimentée par par un légionnaire, j'ai vu grand père arrêté parce qu'il avait paraticipé au sabotae de la ligne téléphonique Saida Bel abbes sur instruction du commissaire politique 

Ses travaux ont épousé la relecture de la présence française en Algérie par les mouvements indépendantistes,. Benjamin Stora n’a travaillé pour l’essentiel que sur la mémoire algérienne, avec laquelle il est en sympathie, et ne connaît pas avec une grande précision la dimension militaire de la mémoire française de la guerre d’Algérie vivement enrichi maintenant  sur la base sur les archives de l’armée française. Ce qui fait de lui un historien, non pas des mémoires, mais de la mémoire algérienne de la guerre d’Algérie notamment le sort des martyrs disparus voire même  querelles internes du camps de l'armée coloniale , j'a vu moi même le commissaire Bensaâdoun sauvé in extrêmis par un officier français des mains du sanguinnaire harli Youcef Benbrahim. 

Inévitablement oui, puisque Benjamin Stora s’intéresse aux mémoires et même aux «mémoires blessées» davantage qu’aux faits historiques eux-mêmes. Ce n’est pas inintéressant, mais l’on aboutit vite avec cette approche à rendre subjectives les vérités historiques, or nous aurions besoin d’en savoir plus sur les faits. Concrètement, il apparaît par exemple étrangement compréhensif à l’égard du FLN, justifiant le choix de la lutte armée qu'il n'a jamais qualifié de terroristes . 

La question des martyrs disparus n’est pratiquement pas évoquée dans son œuvre: il y en a malheureusement eu beaucoup, et c’est aussi une réalité que l’on ne peut pas escamoter. Entre 1951  et  mpars 1962, l'armée coloniale a enlevé de nombreux militants à l'image d'Audin  

Il y a eu des razzias et exactions commises par les harkis pour jouir de leur revenu de mercenaires, . 

les actes de torture commis par certains officiersfrançais comme Jean Marie le Pen sont aujourd’hui assez bien connus

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Archives
Publicité