Agriculture: Chellig Rabah ou la fin tragique de la cheville ouvrière du développment de la steppe-mouton algérien

Un matin de fin d'été 1978, le Professeur Chellig Rabah rentrait de vacances méritées et à la porte de la grande institution ovine qu'il avait créée il trouva toutes ses affaires emballées dans un carton ;un gros chacal venait d'investir les lieux;le fort caractère du Professeur Chellig lui interdisait de réagir violemment lui qui savait très bien communiquer avec les éleveurs il demanda au chauffeur de le ramener chez et depuis ce jour il seconcentra sur l'enseignement du pastoralisme à l’institut national agronomique et dans les instituts méditerranéens (IAM ,CIHEAM); il venait d'achever une importante mission: sur la base du petit cheptel hérité de la colonisation il créa d'abord dans le cadre de l'association ovine algérienne (1963-1972) puis dans le cadres des coopératives ADEP 100 000 géniteurs répartis chaque entres les coopérateurs qui avait pour mission de réhabiliter les septs races ovines dans leur fief naturel chacune ,de participer au concours ovins pour créer une compétition entre éleveurs pour améliorer la production qualitative du mouton de contribuer à la création de labels de viandes ovines et d'améliorer la régénération des parcours sur des centaines de miliers d'hectares
une des plus importantes découvertes en matière de génétiques était la mise en évidence d'une rameau de race ouled djellal marcheur de montagne et un rameau ouled djellal plaine
Il créa neufs sTations d'améliorations ovines très visitées par les scientifiques du monde enraison de leur potentiel de recherches assez avancées aujourd’hui seul la station ITELV de Ain MLILA poursuit son oeuvre grandiose en y indexant une unité d'économie solidaire de production de géniteurs au profit des éleveurs et un observatoire de la steppe pour la régénérationde la steppe ;les directeurs qui prirent successivement la direction del'ITELV avaient un seul leitmotiv à la bouche: il faut d'abord asseoir la structure et l'ITELV est restée assise pendant 30 ans sans toute réaliser pleinement ses missions malgré un grand apport de matériel animal issu du projet FIDA entre 1986 et 1998; l'ITELV se contente d'être un intermédiaire entre les grandes associations européennes et soit disant les associations algériennes qui ne sont pas autoriser par l'ITELV à avoir des contacts directs avec les maoualas; la preuve c'est que l'abatoir aux normes international confié à l'encadrement technique de l'ITELV est entrée en dormanc