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chellala
26 mai 2020

Livre : Ce que le jour doit à la nuit, plagiaire : Yasmina Khadra

Livre : Ce que le jour doit à la nuit
Auteur : Yasmina Khadra
Editions : Julliard
Notre exposé traite du plagiat honteux dans la littérature algérienne d’expression francophone. Tout commence par un nom d’auteur féminin « Yasmina » alors que l’auteur est male, ce qui déroge à la grammaire, l’auteur aurait utilisé ce pseudo en hommage à sa femme ; le français écrit de Yasmina Khadra est une prose poétique mais tranche avec le français parlé de l’auteur que nous avons vu sur les plateaux de France télévision : un français de Bordeaux élémentaire c'est-à-dire l’expression d’une personne dont la langue maternelle n’est pas la langue de Beaudelaire et qui cherche vainement les mots qu’il faut.
L’histoire nous a intéressé parce qu’elle nous rappelle un beau film « Elise ou la vraie vie » une idylle sans lendemain entre un algérien et une française de souche rendue impossible par la haine engendré par la guerre d’Algérie.
Le curieux pseudo féminin « Yasmina Khadra » est-il intentionnellement un moyen d’éviter qu’une situation scandaleuse éclabousse l’auteur : en effet le roman « Ce que le jour doit à la nuit » rappelle le même thème du livre qui évoque l’histoire de ces deux amants Jonas & Emilie dans « Les amants de Padovani » paru en 2004 aux éditions Dalimen.
Ces romans faux jumeaux nous tellement interpelé que nous avons fait une recherche sur la toile virtuels pour essayer de voir qui est l’usurpateur
Il nous parait inimaginable qu’un homme dit honnête et connu comme Yasmina Khadra peut être soupçonné de plagiat sur le site de l’encyclopédie virtuelle Wikipédia.

Oui, la seule vérité c’est que « Les amants de Padovani » est une histoire véridique d’un amour impossible entre une femme pied-noir et un algérien, une histoire qui a déjà été racontée, photos à l’appui, quatre ans auparavant, par l’écrivain algérien Youcef Dris dans un livre de 142 pages : Les amants de Padovani, un excellent récit, sans dialogues superficiels ni niaiseries .
Yasmina Khadra a allongé cette histoire à 400 pages y mêlant ses propres déboires d’enfant adopté comme cadet de la Révolution ; il a ainsi repris à son compte tout le récit de Youcef Dris pour transformer une idylle en un médiocre roman, une sorte de démodé roman photo qui génère chez tout intellectuel une hilarité
Yasmina Khadra a seulement changé les lieux : le héros de Khadra débarque à Oran, celui de Dris à Alger , l’héroïne s’appelle Emilie pour Khadra et Amélie pour Dris . De souche pauvres, chacun des personnages males principaux dans les deux livres tombe amoureux tous deux d’une pied noir : Dans le livre de Youcef Dris, les amoureux s’appellent d’abord Amélie et Dahmane. Dans celui de Yasmina Khadra, Emilie et Younes.
Ils assistent tous deux au départ massif des français d’Algérie et tous deux vont se recueillir sur la tombe de leur Emilie-Amélie à Aix en Provence pour Khadra et à Saint-Raphaël pour Dris. Et les coïncidences sont légion dans les deux textes. Qui s’est “inspiré” de l’autre ?” « coincidence » et « inspiration » sont des litotes pour décrire l’ampleur du plagiat. Plus que des similitudes, l’auteur de Ce que le jour doit à la nuit n’a rien fait d’autre que réécrire l’histoire de ces deux amants, en prenant soin d’y induire son style et sa propre histoire.
Les histoire se situent à L’époque des années trente en Algérie.
Le héros de Youcef Dris débarque à Alger, celui de Yasmina Khadra à Oran.
Dans les deux livres, Dahmane-Younès change ensuite d’identité, troquant leur prénom arabe contre un prénom chrétien : chez Youcef Dris, Dahmane devient Dédé, chez Yasmina Khadra, Younes devient Jonas.
Dans les deux livres, l’arabe est empêché de vivre son amour avec la jeune Amélie/Emilie.
Dans les deux livres, leur union est empêchée par la volonté des parents de la fille : le père d’Amélie dans le livre de Dris, la mère d’Emilie dans le livre de Khadra.
Après cet interdit, dans les deux livres les deux amoureux sont séparés durant de longues années.
Dans les deux livres, ils assistent au départ des Français d’Algérie.
Et pendant ce temps, les « Dahmane-Younès » dans les deux livres sont victimes de racisme.
Outre la séparation forcée par l’autorité d’un tiers, dans les deux livres ils sont rejetés parce qu’Arabes : à l’école, par les copains pour l’un, par les filles pour l’autre.
Dans les deux livres, la fin se passe dans le sud de la France : à Aix dans le livre de Yasmina Khadra, où l’auteur a vécu, à Saint-Raphaël dans le livre de Youcef Dris, qui a respecté la vraie histoire de son cousin.
Dans les deux livres, Amélie et Emilie accouchent.
Dans les deux livres, Amélie et Emilie meurent, mais pas l’enfant.
Dans les deux livres, les deux Arabes retrouvent le fils d’Amélie/Emilie à la fin.
Dans les deux livres, l’Arabe ne sera pas le père.
Dans les deux livres, Amélie et Emilie ont écrit une lettre à Dédé et à Jonas.
Et les ressemblances ne s’arrêtent pas qu’au texte. A la fin du récit Les amants de Padovani, il y a quatre photos, des daguerréotypes que Youcef Dris avait retrouvés chez sa mère dans une vieille caisse, dont celle de la femme au chapeau:
Yasmina Khadra est un auteur qui puise sans vergogne dans le fond commun des idées et des faits divers. Il n’y a aucune limite, pour lui, entre l’emprunt servile et l’emprunt créatif. Dans Ce que le jour doit à la nuit, le petit Younes fait comme l’auteur du livre : dès la page 70 il change d’identité et devient Jonas, un français qui vivra en Algérie parmi les Français, isolé des « siens », très poli, non violent, en plus un vrai beau gosse avec des yeux bleus qui séduiront Emilie . Tout un fantasme qu’on va s’abstenir de rappeler tellement c’est gros. Quant à Emilie, c’est la même : dans le récit de Youcef Dris (2004), elle s’appelle Amélie et, comme l’autre, accouchera, puis mourra en France après avoir écrit une lettre à Jonas.
Yasmina Khadra a été pupille de la Nation à l’âge de neuf ou dix ans, comme le jeune Younes. Comme le jeune Jonas, c’est une nouvelle famille que Yasmina Khadra avait retrouvée après avoir devenu pupille de la Nation et avec laquelle il vivra plusieurs décennies. Ce n’est pas le plus gênant mais on aurait aimé ne pas y penser, car il est impossible de ne pas faire le parallèle, durant la lecture, entre le personnage du roman principal confié à une famille de pied noir à l’âge de dix ans, avec la vraie vie de l’auteur.
De même qu’il n’avait jamais lu, du moins avant sa publication, Frenchy, le roman que Yasmina Khadra avait publié aux éditions Fayard en 2004 sous le nom de Benjamin Cros, avec la complicité des Américains sans scrupules. Un roman vendu heureusement à 460 (quatre cent soixante) exemplaires. Même l’éditeur de Julliard a déclaré qu’il ne fait que corriger la forme du nivre proposé et pense qu’il existe un « nègre » (probablement une femme ) qui réécrit ses livres selon les idées de Yasmina Khadra.
Conclusion
Notre analyse a démontrer qu’il y a eu une usurpation caractérisée d’une belle romance vécue étant donné que le roman de Yasmina Khadra est publié plus tard que celui de Youcef Dris qui a fait ses débuts dans la littérature en 1972 . Il faut reconnaitre que le fond du roman est dignement historique et intéressant mais : Si les deux amants ne s’étaient pas trompés d’époque, leur idylle aurait été banale. Mais dans l’Algérie des années 30, lorsqu’on s’appelle Amélie et Dahmane, les histoires d’amour n’ont pas droit de cité. Et ce sont les pages d’une vraie tragédie qui composent ce roman qui n’en est pas un. La fille de Démontès mourra d’avoir « pêché » avec un indigène; le petit-fils de Fatma paiera d’une vie de malheur une passion qu’il n’a pas su esquiver. Il y a dans « Les amants de Padovani », outre le souffle d’un grand drame sentimental, l’évocation douloureuse d’une Algérie accablée par l’apartheid colonial. C’est là le seul intérêt du roman .

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